TIC TAC TIC TAC : LE COMPTE A REBOURS A COMMENCÉ

Oui, nous étions nombreux sur le parvis du château ce 12 octobre dernier, mais… quel dommage d’avoir dû en arriver là…
Quel dommage qu’il faille en arriver à un mouvement de grève pour parvenir à communiquer réellement avec notre Présidente.
Quel dommage que notre Présidente découvre les difficultés rencontrées par les agents ce jour-là.
Et enfin quel dommage que le Projet d’Administration et les ateliers qui y sont associés, outils à priori dédiés à la communication transparente, n’aient en rien rassuré les agents selon leurs dires, voire au contraire, les aient laissé dans un sentiment de frustration, d’inquiétude et d’incompréhension pour la majorité.

Mais à l’inverse…
Que c’est beau, de pouvoir se battre ensemble pour faire vivre notre Collectivité,
Que c’est beau, de vouloir ensemble créer de nouveaux outils de travail, dans le but d’améliorer le service rendu à la population creusoise et notre qualité de vie au travail.
Que c’est beau de vouloir être des acteurs principaux pour affronter les défis économiques et sociaux qui nous attendent amenant inévitablement des changements dans nos pratiques.

Mais qui dit changement ne dit pas forcément contrainte.
Pour nous, les évolutions à venir doivent au contraire, rassurer, rassembler, aller vers une définition et une vision claires de notre avenir individuel et collectif en tant qu’agents du Conseil Départemental de la Creuse.
Alors, ce 12 Octobre dernier, doit marquer un tournant majeur.
Notre Présidente s’est engagée à nous apporter des réponses sur les 2 questions essentielles pour les agents que sont les réorganisations, qui ressemblent plus aujourd’hui à des désorganisations et déstructurations, et la rémunération
Suite au dialogue engagé ce jour-là avec les agents, elle a pu prendre la mesure des difficultés de terrain et s’est aussi engagée également à revoir avec ses directions l’ensemble des problématiques dénoncées.

Lettre adressée à la Préfète, la Députée, aux Sénateurs

Ce que votre syndicat SNUTER FSU souhaite :

  • Un vrai débat sur la rémunération avec les leviers dont disposent notre Collectivité, en dehors des annonces nationales. Cela oblige à de réelles négociations objectives afin de traverser ensemble des défis sociétaux et économiques qui nous impactent depuis plusieurs mois, et ceux à venir.
  • Un état des lieux sur l’ensemble des services avec des réponses adaptées et rapides pour éviter que les situations ne se dégradent davantage.
  • C’est quoi un dialogue social ? A ce jour nous n’avons pas de lisibilité sur ce dernier. Alors nous demandons qu’ensemble avec notre Administration nous en définissions les critères et les enjeux pour que ce dernier soit pertinent, objectif et opérationnel

Et on fait comment ?

  • Avant le COVID, il était mis en place des rencontres trimestrielles avec notre Présidente pour évaluer et échanger sur les projets et les orientations de notre Collectivité. Nous demandons que ces temps de concertation existent à nouveau, avec la participation d’agents, en qualité d’experts pour transmettre leurs difficultés et les conséquences sur leurs services. Cela nous parait d’autant plus indispensable que le 12 Octobre dernier, notre Présidente semblait découvrir certaines réalités de terrain.
  • De notre côté, nous allons renforcer encore plus nos temps de présence dans les services afin d’évaluer les problématiques et d’être force de proposition, toujours dans l’idée de créer un réel dialogue avec notre Administration.
  • Enfin, La Présidente nous a demandé d’aller à la rencontre de notre Préfète, notre Député et nos Sénateurs pour faire remonter nos problématiques.
  • Nous en prenons acte et vous trouverez en annexe notre courrier pour que notre Collectivité soit prise en compte dans les décisions nationales.